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26 janvier 2006

Phénomène Tshisekedi: quel sort lui réserve le régime 1 + 4 ?

tshisekedi_3Phénomène Tshisekedi: quel sort lui réserve le régime 1 + 4 ?
(Le Soft 25/01/2006)

Mis hors jeu de tous les rendez-vous sous Mobutu et les Kabila, va-t-il l’être sous le régime post 1+4?
S’il y a un atout à reconnaître à Étienne Tshisekedi, c’est, contre vents et marrées, d’être resté constant dans sa lutte pour un État de droit, démocratique. Certes, l’homme n’a pas, jusque-là, démontré les capacités de grand homme d’État, mais force est de constater que les événements politiques dans le pays finissent souvent par lui donner raison.

Mobutu, lui-même, grand stratège, le redoutait plus que tout autre politique r-dcongolais. Un dignitaire du régime du Grand Léopard a ironisé un jour en privé: «Lorsque Tshisekedi, alors Premier ministre élu de la Conférence nationale souveraine, démonétisa la coupure de 5.000 NZ avec chiffres à l’appui démontrant que la grande masse de billets émis échappait au contrôle de la Banque Centrale, le Maréchal, furieux et voulant voir clair dans l’affaire, vociféra sur ses proches collaborateurs: «Tata wana akosaka te» - cet homme ne ment jamais!

C’est dire que nul leader politique r-dcongolais n’a autant fait peur à Mobutu Sese Seko.

Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire est que Tshikas joue à fond son destin politique. Sans doute, livre-t-il là l’ultime bataille de son long combat politique entamé en 1980 aux côtés des douze autres parlementaires de l’ère Mobutu. Son combat à lui, c’est l’avènement de la démocratie dans le pays, dont la récompense suprême pour ce septuagénaire ne pourra logiquement qu’être le fauteuil présidentiel. Lui, qui peut être incontestablement considéré, à juste titre, comme le père de la Nation, de la Démocratie en R-dCongo.

Comme le prophète Moïse de la Bible qui n’est pas entré dans la Terre promise, sûr que Tshikas comparé à Moïse par ses supporters, ne sera peut-être pas le premier président de la République de l’ère démocratique. Pour avoir décidé de se mettre en travers du processus de transition issu de l’accord de Sun City.

RIEN SANS LUI.
Néanmoins, on retiendra utilement qu’à chaque grand rendez-vous historique, Étienne Tshisekedi est toujours mis hors jeu politique, mais curieusement tous, à l’extérieur comme à l’intérieur, lui reconnaissent un certain rôle à jouer, c’est-à-dire, que rien ne peut se faire sans lui. La communauté internationale représentée en R-dCongo par la MONUC, Mission de l’ONU au Congo, et le CIAT, Comité international d’accompagnement de la transition, l’a compris. Elle tente actuellement de l’impliquer, lui et son parti, UDPS, dans le processus électoral en cours. Mais le sphinx rue Pétunias est imperturbable, comme à ses débuts dans la lutte. Depuis un quart de siècle, il incarne un idéal, l’avènement d’un État de droit et démocratique; prône une idéologie politique, la non violence. Refusant de prêter le flanc à toutes les sollicitations voulant le porter au pouvoir par un coup de force.

À Sun City, il était le seul à proposer une transition de cinq ans. Personne n’en a voulu. Aujourd’hui, les faits lui donnent raison. Avec le vote de la Constitution de la IIIè République, la transition est désormais de 3+3, c’est-à-dire, 6 ans jusqu’à la mise en place effective des nouvelles institutions, telles que décrites dans la nouvelle constitution approuvée par referendum.

Son appel à boycotter le processus électoral depuis l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a été qualifié d’anachronisme. Tout comme son mot d’ordre pour la fin de la transition au 30 juin 2005. N’empêche! À voir la manière dont le referendum a été organisé et la précipitation avec laquelle les Occidentaux se sont jetés sur les résultats jusque là partiels, tout porte à croire que ceux qui financent le processus commandent. Que les R-dCongolais ne s’en sont pas appropriés.

Et le doute est désormais permis quant aux élections proprement dites. Que dire du projet de la loi électorale aux contours mal maîtrisés par leurs Honorables? Tant que le problème fondamental posé par la mémorable lettre ouverte des 13 parlementaires à Mobutu Sese Seko est encore d’actualité, l’UDPS estime que la lutte pour la démocratie et le progrès social doit continuer. Au siège du parti rue Henias sur la 10ème rue à Limeté, on rappelle utilement la devise du parti: «Tenez bon, l’UDPS vaincra».

Après le meeting de réarmement moral en juillet dernier au stade Tata Raphaël après les événements du 30 juin, on s’attendait à une prise de parole d’Etienne Tshisekedi lors de la commémoration, le 1er novembre, des 25 ans de l’action téméraire des 13 parlementaires, considérée comme le fondement historique du combat démocratique dans le pays. Que non! Aucune manif politique n’avait été prévue. Ni messe en mémoire des signataires décédés, ni meeting n’a été organisé le jour de la Toussaint.

Seulement, le Comité national, l’assemblée du parti, a saisi cette occasion pour fixer l’opinion sur les grandes manœuvres politiques dans le pays. Valentin Mubake, son président, a accusé certains politiques de vouloir ternir l’image de Etienne Tshisekedi et de l’UDPS.

Plus que jamais, Valentin Mubake a réitéré la démarche politique de son parti qui appelle à un réajustement politique des institutions pour sauver la transition qui, selon lui, tangue. L’UDPS, a-t-il dit, appelle les uns et les autres au dialogue pour un nouveau consensus politique car le 1+4 actuel a échoué depuis le 30 juin 2005.

Il rejette toute velléité pour l’UDPS de faire partie des institutions de la transition dans leur configuration actuelle. Désigné à trois reprises Premier ministre pendant les années transition sous le Maréchal, Tshisekedi a démontré qu’il ne cherchait pas le pouvoir pour le pouvoir. Mais au sein du parti, ceux qui cirent ses escarpins ou ceux qui les couvrent de poussière n’ont pas du Tshikas en eux. «Le débauchage des cadres de l’UDPS n’a jamais résolu le problème et n’améliorera pas la situation sociale de la population. Qu’on ne pense pas qu’en procédant de cette manière, on affaiblit l’UDPS et son président», confie Valentin Mubake. Qui note: «D’autres ont quitté l’UDPS, ils sont où? Le parti est cependant resté le même et Tshisekedi demeure incontournable, crédible aux yeux du peuple congolais».

BAL DES CHAUVES.
La cascade de départs qu’a connus l’UDPS n’a ni ébranlé le moral des militants, ni empêché l’opposant historique de continuer à peser sur la scène politique nationale. Pendant la Conférence nationale souveraine, Tshikas n’a cessé de parler du «bal des chauves». Ceux qui se sont fait raser la tête ont fini par être démasqués. Et ont connu diverses fortunes.

En 15 ans de transition démocratique en R-dCongo, nul autre parti politique n’a compté autant de départs que l’UDPS. Limeté a vu partir la majorité des fondateurs, l’un après l’autre: Vincent Mbwakiem, Frédéric Kibassa, professeur Dikonda, François Lusanga, Marcel Lihau, etc. Jusqu’aux plus fidèles cadres: Faustin Birindwa, Paul Kapita, Paul Bandoma, Justine Kasa-Vubu, Omer Kamba, Agathe Mulimbi, Corneille Mulumba, etc. Happés par les sirènes du pouvoir, tous reprochaient une certaine coterie tribale et le manque de débat interne à l’UDPS. Un jour, Corneille Mulumba, devenu vice-ministre au Plan dans un des multiples gouvernements de la transition, eut cette boutade: «À force d’exclure les autres, Étienne Tshisekedi finira par s’exclure lui-même du parti parce qu’il n’y aura plus de nom sur la liste sauf le sien».

Tshisekedi est-il réellement le problème? En tout cas, il ne reste plus grand monde dans sa cour. Ceux qui partagent les réflexions politiques du maître de Limeté, reprochent à ceux qui ont traversé la rue de n’avoir pas compris le sens de la lutte politique. Pour eux, le combat politique de Tshikas est un exemple pour la démocratie. Aujourd’hui, les hommes clés de l’UDPS sont à compter sur les doigts de la main: Valentin Mubake, le président du Comité national; Me Joseph Mukendi, l’inamovible conseiller politique; Gaston Dindo Yogo, officiellement le directeur de campagne; Rémy Massamba, le secrétaire général; Eve Bazaïba, la chargée des relations avec la MONUC et le CIAT, l’une des rares femmes à compter réellement dans le pré carré, rue Pétunias.

Les compromissions, Tshikas n’en a cure. En lui tout seul, il est véritablement une machine politique, un rouleau compresseur. Pour combien de temps encore?
TSHIMANGA DOLAY.

La RDC n'oublièra jamais son digne fils pour le retablissement d'un Congo malade d'hommes integres à la trempe de notre P.N et cela malgré les analyses maladroites des hommes politiques soucieux de s'enrichir pour leurs propres comptes.
Il est temps que tous les amis de l'UDPS nous aident à reussir cette fois-ci à corriger les comportements congolais dans la gestion de la chose publique par une éléction reéllement démocratique.
Le sort de notre lutte doit-être recompensé par le fauteuil présidentiel,car les députés de l'UDPS ne manqueront pas même si les élections se passaient d'une manière irregulière, c'est à nous de mettre le paquet humain et financier pour offrir le meilleur cadeau à notre parti " La PRESIDENCE DE LA RDC à l'UDPS"

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Commentaires
M
Celui qui est avec nous ne peut pas être contre nous ; celui qui est contre nous, n’a jamais été avec nous. C'est mieux que celui qui est contre nous soit loin de nous au lieu qu’il soit avec nous. N’oublions pas la sagesse qui disait : Nous sommes au bal des chauves. Et pour ceux qui sont nés aujourd’hui, qu’il sachent que nous avons connu une riche terminologie dans la lutte pour la démocratisation de notre pays : collabos, infiltrés, taupes, mouchards, chats gris, partis alimentaires…<br /> <br /> Aussi faudra-t-il réaliser que de tout ce monde qui est sorti de la ligne droite du combat pour le pays (Ceux qui cherchent le pouvoir pour le pouvoir), personne n’a eu gain de cause.<br /> <br /> Enfin, il y a un principe moteur qui nous enseigne que rien ne sera facile dans le combat : Tenons bon, l’UDPS vaincra.
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G
MA REACTION SE CONCENTRE TRES PRECISEMENT SUR UN POINT DANS LE DIRE DE MONSIEUR DOLAY,DU FAIT QU'IL SE REALISE ENCOURAGEANT DE CITER LES NOMS DE CEUX QUI PEUVENT S'ETRE EXCLUS DU PARTI,ET DE CERTAINS QUI SONT RESTES,EN DISANT AUSSI QUE SUR LA LISTE LE P.N. RISQUE DE VOIR UNIQUEMENT SON SEUL NOM SUR LA LISTE ,ET QUE SUR PETUNIAS IL N'Y A PLUS PRESQUE DE COMBATTANTS.CETTE MANIERE DE DIRE JE LA CRITIQUE DE NEGATIVE,CAR ELLE NE PORTE EN ELLE QUE L'IRONIE DU PARLER POUR SEMBLER MONTRER QUE L'ON EST DE LA PARTIE ALORS QUE C'EST UNE ILLUSION DEFIGUREE,VRAIMENT JE VOUS SOUHAITE UNE HONNETETE INTELLECTUELLE DANS VOS DIRES A VENIR.MERCI. POUR LA VICTOIRE DU PEUPLE CONGOLAIS NOTRE LUTTE EST,CAR C'EST ELLE QUI LIBERE.
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