Editorial

Faites ce que je dis…








Notre estimée consoeur Colette Braeckman du « Soir » de Bruxelles se trouve depuis quelques jours à Kinshasa. En marge des reportages sur le climat politique délétère qui prévaut en RD Congo, « Colette » - qui se sent à Kin comme un poisson dans l’eau - a animé au moins deux séminaires. Mercredi 17 mai, elle était au Centre-Wallonie-Bruxelles. Elle a échangé avec des représentants de la presse kinoise non seulement sur l’éthique et la déontologie mais aussi sur la couverture médiatique de la campagne électorale. « Vous ne devez pas rédiger un article sur base de la rumeur », a-t-elle dit à l’assistance. L’oratrice a, par ailleurs, rappelé à ses confrères la nécessité d’observer la ligne de démarcation entre le fait et le commentaire. « C.B. », était, jeudi 18 mai, l’invitée du recteur Jean-Chrétien Ekambo Duasenge de l’IFASIC (Institut facultaire des sciences de l’information et de communication). Elle a parlé avec les étudiants sur le thème : La politique congolaise de la Belgique. Evoquant l’évolution en dents de scie des rapports belgo-zaïrois au cours des décennies 80 et 90, Braeckman a épinglé le « massacre » des étudiants du campus de Lubumbashi parmi les faits qui ont, selon elle, contribué à la détérioration des relations entre les deux pays. Elle ignore sans doute que pour la majorité des Congolais, cette affaire, survenue dans la nuit du 11 au 12 mai 1990, n’a jamais été qu’un « massacre imaginaire », fondé sur la rumeur. Tiens, tiens ! Un prétexte trouvé par les autorités belges de l’époque pour rompre avec l’ex-ami Mobutu, devenu encombrant. La tentation est forte de relever que « C.B. » est allée rappeler aux confrères congolais des principes dont elle-même n’observe que lorsqu’elle veut bien. Prenons uniquement le cas de la rumeur. « Publier seulement les informations dont l’origine est connue », édicte la déontologie. En mai 1990, notre consoeur a été la première a révélé dans la presse occidentale le fameux « massacre » de Lubumbashi. Tous les médias internationaux se sont contentés de citer « Le Soir ». Et pourtant, « Colette » n’avait pas mis les pieds sur le terrain. Il n’était témoin de rien. N’empêche. Chaque jour, le grand quotidien francophone belge a tenu la terre entière en haleine publiant des détails de plus en plus « accablants » sur le modus operandi de la « tuerie massive ». Et ce, sur base des témoignages anonymes. Autrement dit, la rumeur. On apprendra ainsi que c’est un DC.10 d’Air Zaïre qui aurait transporté le « commando », composé des éléments de la Division spéciale présidentielle. Le commando aurait fait le voyage de Gbadolite à Lubumbashi soit plus de 2.000 kms. Après avoir accompli leur forfait, les « tueurs », ont entassé tous les cadavres dans des gros camions. Les corps ont été dissous dans de l’acide sulfurique ou jeté, depuis l’avion, dans le Parc Upemba. En 1992, la « commission des assassinats » de la Conférence nationale souveraine lança en vain des appels à témoins. D’aucuns arguaient à l’époque que les proches des disparus redoutaient des représailles. Seize années après, les parents des étudiants « assassinés » demeurent toujours introuvables. Que conclure ? Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ? A la décharge de « C.B. », il faut bien reconnaître que toutes ces rumeurs étaient répandues par certains politiciens congolais. Souffrant d’un complexe maladif, le Congolais a une grosse part de responsabilité dans le déclin général de son pays.


B. Amba Wetshi

La critique de Mbaya Kakwenda sur le livre de Colette Braeckman
Kalanga Mwana zaïre alias Colette Braeckman
Chers Compatriotes, Frères, Soeurs et Amis,


Je n’interviens pas souvent sur ces réseaux pourtant si utiles, mais je peux vous assurer que je lis tout ce qui s’y dit dès qu’un ami me met sur la liste des destinataires et que je reçois les messages circulés. L’objet de mon intervention aujourd’hui est le livre de Madame Braeckman intitulé : « Les nouveaux prédateurs : politique des puissances en Afrique centrale ». J’ai pris connaissance de la parution du livre par un message de notre frère Dr Miatudila, qui a eu la gentillesse de circuler la recension que Mr Ndaywel en a faite. Ce dernier dit en effet que le livre est un « cri d’indignation, de dénonciation et de révolte (…) un ouvrage engagé parce que solidaire d’une cause (…) une réécriture de l’histoire des Grands Lacs (…) une histoire au ras du sol », qui « prend la défense des faibles, des défavorisés et des marginalisés » . Le prof Ndaywel affirme même qu’il « n’avait encore rien lu d’aussi complet et d’aussi cohérent sur le règne de Kabila ». Mais en même temps Ndaywel nous invite à une confrontation de lectures et à une lecture croisée de la réalité de la région, et donc je pense du livre lui-même. Ayant déjà parcouru certains écrits antérieurs de Colette Braeckman, j’avais trouvé la recension de Ndaywel très élogieuse, et cela m’intriguait.

J’ai donc lu le livre en question, et je dois le dire d’entrée de jeu, que je suis loin de partager les vues du prof Ndaywel. Le livre est en effet un tissu d’éclectismes, d’incohérences, d’inexactitudes factuelles, d’omissions et de silences révélateurs, mais aussi d’affirmations plus que de démonstrations, le tout au service d’une thèse mal servie.

Quand vous le lisez, vous avez l’impression de vous promener dans une palmeraie, puis dans une orangeraie, et par après dans une bananeraie, etc. ; et vous sentez que vous n’êtes ni dans un même champ, ni sur un même sentier qui vous mène d’une plantation à l’autre. Du « tout va très bien à Kisangani » à « ce qui a changé depuis le 11 septembre » le lecteur ne sait pas trop où il nage, bien qu’il rencontre au passage des terrains connus ou familiers dans sa promenade. Un seul chapitre (huit) traite véritablement de la prédation sous formes de « veines ouvertes du Congo ». mais c’est un chapitre sur dix, alors que c’est lui qui donne son titre à l’ouvrage ! Soit 30 pages sur 300, encore que toutes les 30 pages, venant pour la plupart du rapport de l’ONU que l’on connaît par ailleurs, ne parlent pas de ce sujet. Donc pas d’éléments vraiment nouveaux.

Tout au long du texte, vous serez surpris d’apprendre que le régime de Mobutu avait été longtemps un « frein à l’exploitation des ressources minérales du Congo » (je rêve ou quoi !), et que c’est pour cela que les nouveaux prédateurs ont décidé d’écarter Mobutu pour placer Kabila !, que Blumenthal était le représentant de la Banque Mondiale à Kinshasa (alors qu’il était envoyé par le FMI), que la population congolaise refuse les billets de dollars à grosse tête au bénéfice de ceux à petite tête (alors que c’est vraiment le contraire), que le gouvernement avait présenté à la réunion de Bruxelles son Plan ou programme triennal minimum, alors que c’est un tout autre document préparé par le Ministre des finances, complètement en dehors du plan triennal minimum (je le sais parce que le gouvernement avait demandé aux Nations Unies de me libérer pour quelque temps pour les aider à élaborer le fameux plan triennal, et parce que j’ai pris part à la réunion de Bruxelles en Décembre 1997, mais du côté des bailleurs de fonds), que le Rwanda et l’Ouganda avaient fait leur plan et décidé « d’asseoir leur développement » sur le pillage des ressources de l’Est du Congo, alors qu’en même temps ils sont présentés ailleurs dans le livre, juste comme des mercenaires des nouveaux prédateurs qui sont, les USA, la Grande Bretagne, la France et leurs multinationales. Entre temps la chère Belgique a disparu de ce tableau sinistre, avec l’excuse que c’est le seul pays dont l’organe législatif a demandé une enquête sur son implication dans le pillage des ressources du Congo ! Silence sur l’implication de certains groupes financiers et miniers belges, de compagnies de transport aérien belges, de groupes comme celui de Georges Forest, etc. Vous y apprenez que l’économie autocentré signifie l’économie sociale du marché (!) comme si vous n’avez jamais lu les livres publiés par les chinois qui sont les auteurs de ce concept, comme si Nyerere qui en parlait avec le mouvement Ujaama a mérité les foudres des « prédateurs ». Vous y apprenez que le président Kabila I avait laissé un testament pour désigner son successeur (ce que rien ne justifie, d’autant moins que le pouvoir ne lui appartenait pas pour qu’il le lègue à un héritier, comme une propriété privée, c’est une injure au peuple congolais !), que le président gardait des sacs de diamants et des caisses de millions de dollars pillées de la Banque centrale et des entreprises publiques, et les dépensait sans comptabilité (p.100) alors que la page 186 dit qu’il en tenait un compte strict ! On y apprend aussi que le président Kabila II a une mine de diamants au Kasayi oriental, et ce du vivant de son père et à l’insu de ce dernier, mine qui était gérée par le PDG de la MIBA qui « vendait discrètement les pierres pour le président Kabila II»! Et dire que cet ancien PDG de la MIBA est justement celui qui a été cité dans le rapport des experts de l’ONU comme un des grands prédateurs des ressources du pays ! Qui est dupe ? Où s’arrête la liste des nouveaux prédateurs ? Le rapport de l’ONU n’a-t-il pas dénoncé certains membres influents du gouvernement et des proches collaborateurs du président ? Le livre affirme que Kabila I avait révisé sa copie (où, quand et comment ?) par rapport aux promesses de prédation parce qu’il voulait « reconstruire l’Etat », mais quelles sont les promesses qu’il avait faites ? Tout cela sans références ni de document, ni de lieu ni de temps, mais simplement affirmé comme ça ! Que le paiement de la dette publique représentait 68 % du budget de l’Etat entre 1982 et 1985 ! Que quand le président Kabila I refusait de recevoir l’envoyé du président Clinton, le président Nyerere ou survolait Le Caire alors que le président Moubarak l’attendait depuis des heures à l’aéroport, c’est parce « qu’il ne connaissait pas les usages ! ». Vous y apprenez que l’objectif à long terme des nouveaux prédateurs est d’intégrer l’économie du Congo et ses ressources dans « l’économie mondialisée » !, comme si le pays était en dehors ! Des grades de Doctorat sont distribués ici et là, la Banque Mondiale et le FMI auraient même promis de libérer ensemble 2,5 milliards de dollars US au bénéfice du gouvernement Kabila II ! Que lorsque la guerre de 1998 a éclaté, il n’y avait pas de RCD en existence quelque part, ce qui est vrai, mais de même quand la guerre de 1996 a éclaté, il n’y avait pas de AFDL quelque part, ce qui est omis ! Etc., etc.

Entre temps les erreurs et fautes politiques du kabilisme, la personnalisation du pouvoir, l’arbitraire, le blocage du processus de démocratisation, les éliminations physiques, le manque de respect des droits de l’homme, la couverture des massacres des hutus, les crimes économiques, tout cela est ignoré, ou mentionné allègrement de manière sélective et rapidement justifié ou excusé, pour se faire bonne conscience ou un semblant d’objectivité!

La thèse principale du livre est celle-ci : « Le kabilisme, sous Kabila I et II est un projet nationaliste, patriotique, porteur de progrès économique et social pour les congolais et le pays. Il est combattu par les nouveaux prédateurs qui sont les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France, leurs multinationales et leurs mercenaires Rwanda et Ouganda pris parmi les « Bana ya quartier ». Les Congolais doivent comprendre le sens des luttes actuelles de ces nouveaux prédateurs, et soutenir le kabilisme car c’est dans leur intérêt ».

Le tissu d’incohérences, d’affirmations sans démonstration, d’éclectismes et d’inexactitudes factuelles, d’omissions et de silences présenté ci-dessus avec des illustartions, et mis ensemble dans un livre ne peut démontrer ni prouver une telle thèse. Pour bien analyser la nature, les pratiques et le mode de fonctionnement de soi-disant nouveaux prédateurs, il faut en faire une analyse approfondie, clarifier les mêmes paramètres pour les anciens prédateurs, voir comment il y a continuité et relation entre les deux catégories si elles sont vraiment différentes. S’agit-il de nouveaux prédateurs réellement, ou plutôt de nouveaux mécanismes et nouvelles opportunités de prédation ? Car les USA, la GB, la France et leurs multinationales ont toujours été sur le terrain de la prédation des ressources du Congo. Qu’est-ce qui est réellement nouveau ? Ce que le livre de Mme Braeckman ne démontre pas.

Entre 1960 et 1966, Brazzaville, Bujumbura et d’autres capitales voisines du Congo exportaient des pierres précieuses et autres matières premières du Congo alors qu’ils n’en étaient pas producteurs. Il leur a suffit d’ouvrir des comptoirs d’achat ! Qu’est-ce que c’était alors ?

Par ailleurs tout système de prédation se fait dans un cadre politique donné. Les nouveaux prédateurs n’opèrent que parce qu’ils tissent une alliance de prédation avec les détenteurs du pouvoir, le gouvernement, qu’il soit reconnu ou pas. C’est dire que les nouveaux prédateurs sont d’abord les nationaux qui tiennent le pouvoir fut-il parcellisé. Le livre garde silence sur cette prédation interne. Le système international de prédation n’opère pas de cette façon-là. Chaque belligérant a ses filières de prédation et ses alliances appropriées avec les vautours extérieurs dans cette prédation. C’est ce qui explique les tergiversations et les sabotages du processus de paix dans le pays.

Il se fait que depuis Août 2000, mes recherches portent sur l’Economie politique de la prédation au Congo depuis ses origines léopoldiennes. Mon travail avance bien et j’espère le publier dans quelques mois. Il y a dans ce projet de livre un chapitre consacré au Système International de Prédation (SIP). Un paragraphe dans ce chapitre dit : « Dans le même ordre d’idées, il faut mentionner aussi un groupe particulier d’acteurs dans le SIP. Il est composé de tous les “griots” internationaux payés pour chanter et vendre l’image des régimes prédatocrates : ce sont notamment les groupes de lobby pro-Mobutu ou pro-Kabila en Europe et en Amérique, les média étrangers, les maisons d’édition, les écrivains des livres à la gloire des chefs des régimes prédatocrates, les avocats célèbres, les professeurs influents, les sociétés-conseils en communication, les organisateurs des dîners et rencontres spéciales, les animateurs des clubs de soutien quel que soit le nom qu’ils portent, etc. ».

Je me méfie toujours des « spécialistes » étrangers quand ils se permettent de devenir patriotes congolais comme dans ce cas-ci et de donner des leçons ou de faire campagne de mobilisation pour le pouvoir. Le kabilisme, et le président Kabila II en particulier ont sans doute dans leurs rouages des collaborateurs nationaux qui peuvent encore mieux articuler une vision pour leur projet ou leur régime. Ce que fait le livre de Mme Braeckman ne leur rend pas service du tout.

Je n’ai donc pas trouvé dans ce livre la réécriture de l’histoire du Congo ni encore moins des Grands Lacs. Du reste quelle est l’histoire du Congo qui était mal écrite, et par qui, pour que Mme Braeckman la réécrive ? Lumumba Patrice avait dit que le Congo écrira sa propre histoire, qui ne sera pas celle écrite ou enseignée à Bruxelles, Paris, Londres ou Washington. Et il avait raison.

Merci Chers Compatriotes, Frères, Sœurs et Amis, de m’avoir donné l’occasion de répondre à l’invitation du professeur Ndaywel en partageant avec vous une autre lecture « croisée » du livre de Mme Braeckman.

Avec mes salutations bien fraternelles et amicales.

Mbaya KANKWENDA.

Washington, Mars 2003.
Posté par etngandu à 17:51 - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Un congo fort, c’est la ruine de la petite Belgique. Je comprends les agissements de Colette Braeckman. Saviez-vous que plus de 45% du chiffre d’affaire de Brussel Airline(ex SABENA) provient de la ligne Kinshasa- Bruxelles? Et imaginez un Congo avec une bonne compagnie aérienne nationale compétitive? C’est la ruine tout simplement de SN. Aujourd’hui, la socièté belge enregistre six vols la semaine sur cette ligne. Imaginez encore une société maritime nationale congolaise forte de plusieurs navires? Le redressement du congo entraînerait la ruine de plusieurs entreprises belges. Un congo politiquement stable au centre de l’afrique serait le moteur du developpement du continent. Déjà le boom chinois est mal ressenti en Europe. Et bien l’Inde emboîtera le pas. La région de grands lacs et le Congo en particulier sans guerre signifie le dépot de bilan de la fabrique nationale belge(FN) de Herstal. FN est, pour ceux qui ne savent pas, l’usine de fabrication d’arments de la belgique instalée à Hestal et dont la filiale new la chaussée est en phase d’être répresentée en TANZANIE par un partenariat avec le groupe FOREST.

Je félicite M. ANGE PABOLANGI pour sa réaction vis-à-vis de l’article de la journaliste Colette Braeckman du journal le soir. J’ai apprécié son analyse et sa façon de construire.
Par ailleurs, vous devez savoir, vous qui vivez en europe que les occidentaux ne fonctionnent que sur fonds d’intêret. L’homme blanc n’a pas d’amis ou d’ennemis permenants. Seuls les intêrets priment. L’amitié est un luxe que l’homme blanc ne peut s’offrir. Le salut de notre pays ne viendra pas d’occidentaux et moins encore de la Belgique. Les congolais n’ont pas besoin des analyses ou de points de vues de Colette braeckman. Elle ferait mieux de s’occuper du conflit entre flamands et wallons.
L’occident ne souhait pas voir l’envol du Congo. La wallonie traverse une crise économique et le chômage bat son plein. Louis Michel et son gouvernement n’a pas pu apporter ne serait-ce qu’une moindre solution. Mais il veut se présenter en donneur de leçons au Congo.
Les congolais ont le droit de choix ses dirigéants comme les libériens, les béninois et autres africains l’ont fait sans ingérence.

Monsieur Ange Pabolangi,
J’ai lu votre article avec grand intérêt et je suis fier de constater qu’il y a encore des congolais non corrompus et qui croient aux vertus d’un accord. Tshisekedi a eu raison de ne pas s’associer à cette mascarade dictée par l’occident, aujourd’hui tout ce qui se passe au Congo n’obeit à aucun accord et à aucune règle.
Madame Braeckman, MObutu n’est plus là, alors laissez un peu les congolais se débrouiller seuls, nous n’avons pas besoin de vos analyses dictées par les intérêts européens!

je suis surpris de cette femme qui jadis defendait les valeurs republicaines .

j’ose croire que la belgique se reproche de l’anthropophagie leopoldiènne avec les batumbula elle n’a pu exterminer les congolais pour prendre le pays.come le congolais n’est pas beliqueux il faut l’assujetir en utilisant les voisins de L’EST
Autres Temps .........soit rassuree Mme que bientot l’argent que tu reçois pour ton marketing va te causer des pepins tu as eu de Tshombe avec ton cocu de l’epoque, de Mobutu et aujourd’hui ....
encore tu veux faire ta fortune sur les larmes des congolais mais Dieu ne laissera pas impuni les imposteurs néocolonialiste.

Mon Ange,
C’est vrai que les anges du ciel n’ont pas de sexe mais voilà que nous avons trouvé en vous notre ange gardien.
Dans notre dialecte nous nous disons si vous voulez trompez , n’acceptez -pas de passer la nuit dans ce village.
Cela veut dire tout simplement que Kanambe devrait tout simplement a organisé les elections et non se presenter comme candidat et comme il persiste à rester au pouvoir cela sous entend qu’il s’est trompé de rester trop longtemps dans ce village qui est le congo, c’est pourquoi l’histoire lui reproche de ne pas se souvenir de son discours d’investiture où il a promis d’amaner le peple aux elections mais voilà que le monde vient de decouvrir en lui l’homme qui a organisé et fait tuer M’ZEE car les occidentaux lui ont garanti un regne de dix ans mais helas le peuple veille au grain,il doit partir

Mon cher frère Ange,
Nous apprenons par les medias que la fameuse Colette est à kin pour se faire coucher comme elle en a l’habitude avec un des tenors de la presidence car si elle persiste nous citerons nommement le gars qui couche avec elle et c’est à travers ce monsieur de la presidence qu’elle a recu un pactole pour lui faire taire et souvenez vous du ministre belge des affaires étrangeres qui ne parle que du bien de cet enfant ubique a qui la communaute internationale a trouve de quoi s’enrichir sans fondement car mr Marc de lasabliere nous a dit apres son audience que Kanambe a une capacite d’ecoute ....sans commentaire

mes très chers frères,

je vous apprend que les belges sont aux abois; la preuve ils vont jusque à faire appel à cette journaliste pour corrompre moralement les journalistses congolais avec un discours fallacieux jusque dans nos universités(ifasic...)Mais les Congolais ne reconnaissent plus cette ancienne enfant terrible de la presse dans ses nouveaux discours.

que ceux qui ont le temps et l’occasion, je vous suggère de lire un article sorti dans le phare du 9 mai dernier et vous serez édifier sur les manoeuvres des descendants du roi léopold II. Ils préparent tout simplement un CARNAGE au Congo. l’adresse du site : lepharerdc.com le titre: obnibulés par les mercantilisme et la négrophobie
les belges remuent le poignard dans nos plaies!

Vous serez édifiez sur le complot de ce peuple que leur propre roi avait qualifier "petites gens, petit esprit"

Tenez bon le peuple vaincra!!!!

Mon cher Ange,
Nous vous ecrivons de si loin au pays et vous encourageons pour ce camouflet que vous venez d,infliger à cette dame qui autrefois était notre avocate auprès de toute la communauté internationale rien qu,à lisant ces écrits mais depuis l,affaire du fameux voyage du ministre belge des affaires étrangères,tout le gouvernement belge actuel est tombé dans les bras de notre imposteur nous avons cité Hyppolite Kanambe et suivez nos regards qu,est ce qu,ils ont obtenu en lieu et place [pour changer de camp.Les belges se trompent d,époque mais nous tenons à leur dire que nous ne marcherons pas avec eux tant que nous serons en vie à moins qu’ils nous déciment tous mais nous allons élire un des notres que Louis Michel le veuille ou pas, d,ailleurs il n,est pas Leopold II pour nous imposer comme autrefois.
Merci encore une fois ,la lutte continue

Madame je suis très content de voir ma soeur qui capable de corriger ces sanguinaires qui ne reconnaissent pas les 5000000 des congolais péris dans la guerre imposée par la communauté internationale pour pillés les richesses congolais. en plus de cela, ils veulent encore nous imposer a vivre sous un commandement étranger, en nous poussant pour faire une éléction déjà corrompue,truquée par les mêmes caucausiens(nordistes) elle est blanche et le restera! leur vraie identité est celle de leur Roi. a-t-elle déjà dénnonce les morts congolais??? Tshisekedi les tiennent a la gorge en se battant pour la pacification de son propre pays, qu’est biensûre le grand CONGO, c’est pourquoi le slogan(congo aux congolais) est plus important en ce moment. n’attendons rien de ces dinosaures(communauté internationale avec comme en tête une belge, LOuis Michel) c’est catastrophique! laissez nous choisir seul nos dirrigeants on a pas bésoin de vous. allez vous occopez de politique rwandaise et autres... nous ommes capable de voler seuls!!!!

M. Ange, je vous félicite pour cette réplique à cette dame qui a choisi d’être petite alors que tout congolais qui l’avait connu à l’époque l’aimait comme une soeur. Mme Collette est toute transformée et il faut la comprendre, ce n’est pas pour rien. Vous devez savoir que nos frères et soeurs du Nord ont toujours été prêts à tout pour l’argent. Mme Collette obéit à cette logique propre à eux. C’est pour des richesses que le Roi Léopold II a décimé plus de 10 millions des congolais de 1885 à 1908. Cela a un nom : génocide. Les belges et Mme Collette devront tôt ou tard répondre devant la CPI. Circulez partout en Belgique, le monument de ce roi des belges est érigé dans des endroits plublics sans gène. C’est comme si Berlin arborait fièrement des statues d’Hitler. Car, si on se place du point de vue des Noirs, Léopold II, c’était le Hitler belge, n’est-ce pas ? Blanches ou noires, les victimes ont la même valeur. Mme Collette ne nous parle plus de 240.000 hutu qui ont été décimés par Kabila (père et surtout fils) en 1996 et 1997. Aujourd’hui, nous ne reconnaissons plus le bruillant ministère belge des affaires étrangères Karl De G., dont le discours a changé complètement. A-t-il aussi reçu sa bouteille de diamant ou pas ?! C’est ça le blanc. C’est vomissant. C’st tout simplement du mépris de la part de Mme Collette. Du reste, je vous invite à lire la "Lettre au Roi des Belges à propos de...
NOTRE HITLER A NOUS" par Michel Collon.

Merci Mme Ange pour ton franc parlé et j’espère Mme Collette en tirera toutes les conséquences car ces blancs doivent savoir qu’il y a un temps pour tout étant donné que les rélations Nord-Sud doivent se caractériser par le respect mutuel. < Un médecin qui abuse sa patience en droit constitue une circonstance aggravante>. Le jour viendra ou la pyramide sera renversée. L’exemple de l’Irak est éloquent car malgré la planification de l’amérique le peuple irakien ne se reconnait dans tout ce que l’amérique fait des irakiens alors que c’est pour le petrole au nom du terrorisme . QUI EST TERRORISTE ENTRE BUSH ET SADAM ?.

S. C LESHE