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6 juillet 2007

30 juin 1960 – 30 juin 2007 : « Que des générations sacrifiées… »


30 juin 1960 – 30 juin 2007 : « Que des générations sacrifiées… »
Ca fait déjà 47 ans depuis l’accession de la RDC à l’indépendance. Si les premières ères de cette indépendance ont été marquées par un engouement populaire suscité par un sentiment de libération du joug colonial, ces dernières années, cette célébration a perdu toute adhésion populaire. L’autodétermination, la prospérité tant rêvées se sont muées en une stagnation tous azimuts.

Après 47 ans, la RDC fait du surplace voire dégringole telle une météorite en désagrégation. Sur le plan politique, économique, social, c’est quasi le chaos. Du point de vue de la bonne gouvernance, de la sécurité, de la surveillance de l’intégrité territoriale, de la gestion de ressources naturelles, de la redistribution des richesses, du respect des droits de l’homme, des perspectives d’avenir pour la jeunesse… c’est le recul, la descente aux enfers. En gros, le tableau demeure très sombre après près d’un demi-siècle d’accession à l’indépendance obtenue au prix du sang grâce à la bravoure de quelques dignes fils du Congo dont il convient de saluer la mémoire.

47 ans après, outre les indicateurs tels que la situation politique et économique, l’évolution sociale de nombre de congolais nés après l’indépendance reste un indicateur très significatif en matière de perspectives d’avenir en RDC.

Rappelons que au sortir du pays du joug colonial, la RDC ne disposait pas de beaucoup de cadres. Nombre de congolais en âge de procréation faisait partie de la classe ouvrière. Ces congolais pourtant maçons, menuisiers, domestiques, mécaniciens, ajusteurs, charpentiers… ont réussi, eux, à faire de leurs progénitures âgées aujourd’hui d’une quarantaine ou trentaine d’années, des universitaires, ingénieurs, médecins, juristes, ouvriers très qualifiés…

Aujourd’hui ces universitaires ou ouvriers très qualifiés, ont du mal à assurer à leurs enfants un avenir. Combien sont-ils de congolais issus de générations nées après l’indépendance peuvent se targuer d’avoir offert des perspectives d’avenir à leurs enfants ? N’est-ce-pas que, c’est parmi ces générations que l’on compte plus de diplômés sans emploi contraints à de reconversions professionnelles humiliantes, incompatibles à leurs formations initiales ? N’est- ce-pas que des milliers d’enfants abandonnés dans la rue « Ba shégués » vivent dans la rue et de la rue et pire encore s’y multiplient donnant ainsi naissance d’office à des enfants sans repères sociaux ? N’est-ce-pas que nombre de ces enfants de la rue sont issus des parents nés après l’indépendance ? N’est-ce-pas que de nombreuses filles de la rue, en âge scolaire ou encore en lien avec leurs familles doivent pour survivre et faire survivre les leurs, se prostituer en se livrant à des rapports sexuels tarifés en fonction du port ou non par leurs partenaires du préservatif, bravant ainsi le SIDA ? Combien d’enfants atteints du virus du SIDA vivent sans parents condamnés à un avenir très incertain ? Combien sont ces enfants dont l’avenir a été gâchée par le fait d’enrôlements forcés dans l’armée ? Et ces enfants contraints à se prendre très tôt en charge parce que leurs parents ont été victimes des seigneurs de guerre ou carrément démunis ? Et tous ces enfants accusés de sorcellerie et marginalisés ? Que des générations sacrifiées après près d’un demi siècle d’accession à l’indépendance…

Au regard de ce tableau très sombre de notre pays, 47 ans après, Quel Congo faudrait-il léguer aux générations avenirs ? Souhaiterions nous que nos petits (es)-fils et filles, filles, fils devenus adultes demain se reposent les mêmes questions que nous à propos de l’incertitude de l’avenir ? Et que faire, alors ?

Il est vrai que durant ces 47 ans d’indépendance, tant de générations ont été sacrifiées par les régimes politiques successifs en RDC. Il nous semble vrai aussi qu’il revient à ces « générations sacrifiées », la charge de sauver ce pays non seulement pour eux mais surtout pour les générations futures. L’avènement d’un Etat de droit dans un futur très proche doit demeurer, contre vents et marrées, notre combat. Comme ça nos petits (es)-fils et filles, filles, fils devenus adultes demain héritent de nous un Etat dans lequel, l’hymne national « Débout Congolais » recouvrera tout son sens.

Pour ce faire, il revient aux congolaises et congolais de la diaspora et ceux encore au pays de ne pas céder au défaitisme qui a élu domicile dans le psychisme de nombre d’entre nous. Des propos du type « Okanisi yo to bokanisi bino, nde bokobongisa mboka yango ? » (Tu penses ou vous pensez que le salut du Congo viendra de toi ou de vous ?) doivent être bannis du « répertoire langagier » du congolais.

Il est plus que temps que chaque congolais de ces « générations sacrifiées » se pose au préalable la question de savoir « ce que lui personnellement doit faire pour le redressement de notre cher et beau pays. »

47ans après, notre peuple a été contraint non seulement à voter dans une parodie d’élections, un président incompétent, sanguinaire, « ex enfant soldat », mais aussi à assister à la démolition, au pillage, par lui, son gouvernement inopérant, sa garde prétorienne, ses vassaux, ses alliers angolais, rwandais, zimbabwéens, occidentaux… de ce qui nous reste encore du Congo. Jusque quand devrions-nous continuer à supporter cette humiliation ? Mme Marie-Thérèse NLANDU dans son témoignage en l’église Saint Pierre de Jette près de Bruxelles le 30 juin dernier n’a pas mâché ses mots en confirmant que le « Congo ne nous appartient plus ».

Quant au Député national, KIKWAMA Kia KIZIKI, dans une conférence organisée le dimanche 1er juillet 2007 par la communauté Ne-Kongo de Belgique à l’espace Matonge, du remuant quartier d’Ixelles, il a appelé la diaspora congolaise à rester vigilants durant cette législature et s’engager dans un travail de re sensibilisation de notre peuple en vue de forger une opinion publique congolaise suffisamment imprégnée des règles du jeu démocratique et consciente des enjeux avenirs. Et cela de sorte que le moment venu, le congolais se souvienne préalablement de son devoir démocratique de sanctionner les parvenus, au moment de glisser son bulletin dans l’urne. Dans son discours très limpide, M. KIKWAMA a souligné la nécessité de préserver les acquis de cette parodie d’élections à savoir les institutions politiques, de sorte à éviter tout recours aux armes pour prendre le pouvoir.

Mais les congolais issus de « générations sacrifiées » sont de plus en plus dubitatifs à cette recette. Pour nombre d’entre eux les rapports de force face à une opposition institutionnelle décapitée à l’heure actuelle sont tels que la reconduction de Joseph Kabila, cet incompétent reste probable. L’armée nationale ayant été désintégrée, Kabila sachant la détermination de notre peuple à l’acheminer au tribunal pénal international, chercherait l’appui de ses maîtres Dos-santos, Kagame, européens et américains maffieux pour se maintenir au pouvoir. Et si un tel scénario pourrait se confirmer, quid alors de perceptives d’avenir de nos petits (es)-fils et filles, filles, fils ?

Pour M. KIAKWAMA, une re sensibilisation tous azimuts aux règles du jeu démocratique puis l’appropriation de celles-ci par notre peuple aura raison de ce type de scénario diabolique. Illustrant que la prise de conscience de notre peuple est en marche, il a indiqué que si le vote du budget 2007 devait se faire par bulletin secret, ce budget n’aurait pas été voté. Comme pour dire les parlementaires de la majorité présidentielle commencent à se rendre compte que le peuple pourrait leur retirer toute sa confiance le moment venu.

Et là aussi, le doute persiste encore dans le chef des congolais issus de « générations sacrifiées ». Certains pensent qu’il faille impérativement mettre hors d’état de nuire ce régime de Kabila avant qu’il ne s’érige en dictature et crucifie le peu d’espoir qui nous reste encore. Me Marie-Thérèse NLANDU au cours de son témoignage en l’église Saint Pierre de Jette a laissé entendre qu’il y avait moyen de mettre un maximum des pressions sur Joseph Kabila afin de le contraindre à la démission bien avant le terme de son mandat.

D’autres lassés par de discours politiques improductifs, rêvent désormais d’un homme ou des hommes en uniformes imprégnés de vertus démocratiques et désintéressés du pouvoir pour sonner la fin de la récréation à Joseph Kabila et sa bande. Et ensuite restituer le pouvoir au peuple à travers l’organisation des élections crédibles, lesquelles porteraient au pouvoir de congolais intègres et déterminés à redonner de la fierté au sol de leurs aïeux.

47 ans après, le ras le bol des congolais issus de « générations sacrifiées » est perceptible que ça soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Cette exaspération pourrait se justifier par cette traversée interminable du désert depuis l’accession à l’indépendance à ce jour. Mais au regard des enjeux et de la complexité de la crise congolaise, faudrait-il prôner un coup de force militaire ou s’engager dans un travail progressif et méthodique de conscientisation de notre peuple afin que le moment venu, usant de son droit de sanction, qu’il siffle réellement la fin de la récréation ? Ou encore suivant l’idée selon laquelle, le « Congo ne nous appartient plus », faudrait-il croiser les bras et attendre tranquillement que les cinq années confiées imprudemment à Joseph Kabila arrivent à terme ?

Il appartient aux « générations sacrifiées », moteur du redressement du Congo, notre beau et cher pays, de lever l’option qui paraît la plus adéquate et adaptée à la complexité des problèmes congolais. Toujours est-il que Joseph Kabila doit partir… avant terme.
Blaise B. MANTOTO
Courriel : bula_mantoto@yahoo.fr
_________________
Samy Musampa Batena Babo
Liège
Belgique
Notre E-mail: sammusampa@hotmail.com   
Notre Blog : http://udpsliege.afrikblog.com/

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30 juin 1960 – 30 juin 2007 : « Que des générations sacrifiées… » <br /> Ca fait déjà 47 ans depuis l’accession de la RDC à l’indépendance. Si les premières ères de cette indépendance ont été marquées par un engouement populaire suscité par un sentiment de libération du joug colonial, ces dernières années, cette célébration a perdu toute adhésion populaire. L’autodétermination, la prospérité tant rêvées se sont muées en une stagnation tous azimuts. <br /> <br /> Après 47 ans, la RDC fait du surplace voire dégringole telle une météorite en désagrégation. Sur le plan politique, économique, social, c’est quasi le chaos. Du point de vue de la bonne gouvernance, de la sécurité, de la surveillance de l’intégrité territoriale, de la gestion de ressources naturelles, de la redistribution des richesses, du respect des droits de l’homme, des perspectives d’avenir pour la jeunesse… c’est le recul, la descente aux enfers. En gros, le tableau demeure très sombre après près d’un demi-siècle d’accession à l’indépendance obtenue au prix du sang grâce à la bravoure de quelques dignes fils du Congo dont il convient de saluer la mémoire. <br /> <br /> 47 ans après, outre les indicateurs tels que la situation politique et économique, l’évolution sociale de nombre de congolais nés après l’indépendance reste un indicateur très significatif en matière de perspectives d’avenir en RDC. <br /> <br /> Rappelons que au sortir du pays du joug colonial, la RDC ne disposait pas de beaucoup de cadres. Nombre de congolais en âge de procréation faisait partie de la classe ouvrière. Ces congolais pourtant maçons, menuisiers, domestiques, mécaniciens, ajusteurs, charpentiers… ont réussi, eux, à faire de leurs progénitures âgées aujourd’hui d’une quarantaine ou trentaine d’années, des universitaires, ingénieurs, médecins, juristes, ouvriers très qualifiés… <br /> <br /> Aujourd’hui ces universitaires ou ouvriers très qualifiés, ont du mal à assurer à leurs enfants un avenir. Combien sont-ils de congolais issus de générations nées après l’indépendance peuvent se targuer d’avoir offert des perspectives d’avenir à leurs enfants ? N’est-ce-pas que, c’est parmi ces générations que l’on compte plus de diplômés sans emploi contraints à de reconversions professionnelles humiliantes, incompatibles à leurs formations initiales ? N’est- ce-pas que des milliers d’enfants abandonnés dans la rue « Ba shégués » vivent dans la rue et de la rue et pire encore s’y multiplient donnant ainsi naissance d’office à des enfants sans repères sociaux ? N’est-ce-pas que nombre de ces enfants de la rue sont issus des parents nés après l’indépendance ? N’est-ce-pas que de nombreuses filles de la rue, en âge scolaire ou encore en lien avec leurs familles doivent pour survivre et faire survivre les leurs, se prostituer en se livrant à des rapports sexuels tarifés en fonction du port ou non par leurs partenaires du préservatif, bravant ainsi le SIDA ? Combien d’enfants atteints du virus du SIDA vivent sans parents condamnés à un avenir très incertain ? Combien sont ces enfants dont l’avenir a été gâchée par le fait d’enrôlements forcés dans l’armée ? Et ces enfants contraints à se prendre très tôt en charge parce que leurs parents ont été victimes des seigneurs de guerre ou carrément démunis ? Et tous ces enfants accusés de sorcellerie et marginalisés ? Que des générations sacrifiées après près d’un demi siècle d’accession à l’indépendance… <br /> <br /> Au regard de ce tableau très sombre de notre pays, 47 ans après, Quel Congo faudrait-il léguer aux générations avenirs ? Souhaiterions nous que nos petits (es)-fils et filles, filles, fils devenus adultes demain se reposent les mêmes questions que nous à propos de l’incertitude de l’avenir ? Et que faire, alors ? <br /> <br /> Il est vrai que durant ces 47 ans d’indépendance, tant de générations ont été sacrifiées par les régimes politiques successifs en RDC. Il nous semble vrai aussi qu’il revient à ces « générations sacrifiées », la charge de sauver ce pays non seulement pour eux mais surtout pour les générations futures. L’avènement d’un Etat de droit dans un futur très proche doit demeurer, contre vents et marrées, notre combat. Comme ça nos petits (es)-fils et filles, filles, fils devenus adultes demain héritent de nous un Etat dans lequel, l’hymne national « Débout Congolais » recouvrera tout son sens. <br /> <br /> Pour ce faire, il revient aux congolaises et congolais de la diaspora et ceux encore au pays de ne pas céder au défaitisme qui a élu domicile dans le psychisme de nombre d’entre nous. Des propos du type « Okanisi yo to bokanisi bino, nde bokobongisa mboka yango ? » (Tu penses ou vous pensez que le salut du Congo viendra de toi ou de vous ?) doivent être bannis du « répertoire langagier » du congolais. <br /> <br /> Il est plus que temps que chaque congolais de ces « générations sacrifiées » se pose au préalable la question de savoir « ce que lui personnellement doit faire pour le redressement de notre cher et beau pays. » <br /> <br /> 47ans après, notre peuple a été contraint non seulement à voter dans une parodie d’élections, un président incompétent, sanguinaire, « ex enfant soldat », mais aussi à assister à la démolition, au pillage, par lui, son gouvernement inopérant, sa garde prétorienne, ses vassaux, ses alliers angolais, rwandais, zimbabwéens, occidentaux… de ce qui nous reste encore du Congo. Jusque quand devrions-nous continuer à supporter cette humiliation ? Mme Marie-Thérèse NLANDU dans son témoignage en l’église Saint Pierre de Jette près de Bruxelles le 30 juin dernier n’a pas mâché ses mots en confirmant que le « Congo ne nous appartient plus ». <br /> <br /> Quant au Député national, KIKWAMA Kia KIZIKI, dans une conférence organisée le dimanche 1er juillet 2007 par la communauté Ne-Kongo de Belgique à l’espace Matonge, du remuant quartier d’Ixelles, il a appelé la diaspora congolaise à rester vigilants durant cette législature et s’engager dans un travail de re sensibilisation de notre peuple en vue de forger une opinion publique congolaise suffisamment imprégnée des règles du jeu démocratique et consciente des enjeux avenirs. Et cela de sorte que le moment venu, le congolais se souvienne préalablement de son devoir démocratique de sanctionner les parvenus, au moment de glisser son bulletin dans l’urne. Dans son discours très limpide, M. KIKWAMA a souligné la nécessité de préserver les acquis de cette parodie d’élections à savoir les institutions politiques, de sorte à éviter tout recours aux armes pour prendre le pouvoir. <br /> <br /> Mais les congolais issus de « générations sacrifiées » sont de plus en plus dubitatifs à cette recette. Pour nombre d’entre eux les rapports de force face à une opposition institutionnelle décapitée à l’heure actuelle sont tels que la reconduction de Joseph Kabila, cet incompétent reste probable. L’armée nationale ayant été désintégrée, Kabila sachant la détermination de notre peuple à l’acheminer au tribunal pénal international, chercherait l’appui de ses maîtres Dos-santos, Kagame, européens et américains maffieux pour se maintenir au pouvoir. Et si un tel scénario pourrait se confirmer, quid alors de perceptives d’avenir de nos petits (es)-fils et filles, filles, fils ? <br /> <br /> Pour M. KIAKWAMA, une re sensibilisation tous azimuts aux règles du jeu démocratique puis l’appropriation de celles-ci par notre peuple aura raison de ce type de scénario diabolique. Illustrant que la prise de conscience de notre peuple est en marche, il a indiqué que si le vote du budget 2007 devait se faire par bulletin secret, ce budget n’aurait pas été voté. Comme pour dire les parlementaires de la majorité présidentielle commencent à se rendre compte que le peuple pourrait leur retirer toute sa confiance le moment venu. <br /> <br /> Et là aussi, le doute persiste encore dans le chef des congolais issus de « générations sacrifiées ». Certains pensent qu’il faille impérativement mettre hors d’état de nuire ce régime de Kabila avant qu’il ne s’érige en dictature et crucifie le peu d’espoir qui nous reste encore. Me Marie-Thérèse NLANDU au cours de son témoignage en l’église Saint Pierre de Jette a laissé entendre qu’il y avait moyen de mettre un maximum des pressions sur Joseph Kabila afin de le contraindre à la démission bien avant le terme de son mandat. <br /> <br /> D’autres lassés par de discours politiques improductifs, rêvent désormais d’un homme ou des hommes en uniformes imprégnés de vertus démocratiques et désintéressés du pouvoir pour sonner la fin de la récréation à Joseph Kabila et sa bande. Et ensuite restituer le pouvoir au peuple à travers l’organisation des élections crédibles, lesquelles porteraient au pouvoir de congolais intègres et déterminés à redonner de la fierté au sol de leurs aïeux. <br /> <br /> 47 ans après, le ras le bol des congolais issus de « générations sacrifiées » est perceptible que ça soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Cette exaspération pourrait se justifier par cette traversée interminable du désert depuis l’accession à l’indépendance à ce jour. Mais au regard des enjeux et de la complexité de la crise congolaise, faudrait-il prôner un coup de force militaire ou s’engager dans un travail progressif et méthodique de conscientisation de notre peuple afin que le moment venu, usant de son droit de sanction, qu’il siffle réellement la fin de la récréation ? Ou encore suivant l’idée selon laquelle, le « Congo ne nous appartient plus », faudrait-il croiser les bras et attendre tranquillement que les cinq années confiées imprudemment à Joseph Kabila arrivent à terme ? <br /> <br /> Il appartient aux « générations sacrifiées », moteur du redressement du Congo, notre beau et cher pays, de lever l’option qui paraît la plus adéquate et adaptée à la complexité des problèmes congolais. Toujours est-il que Joseph Kabila doit partir… avant terme. <br /> Blaise B. MANTOTO <br /> Courriel : bula_mantoto@yahoo.fr<br /> _________________<br /> Samy Musampa Batena Babo <br /> Liège <br /> Belgique <br /> Notre E-mail: sammusampa@hotmail.com <br /> Notre Blog : http://udpsliege.afrikblog.com/<br /> <br /> <br /> Posté par ngstephane à 15:00 - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]<br /> Commentaires<br /> "Mes vives félicitations à M.GABRIEL MAINDO"<br /> Je félicite le Combattant MAINDO pour sa pugnacité et détermination de n'avoir jamais cessé à reclamer la tenue du Congrès.Aujourd'hui,nous lui accordons raison et ceux qui l'avaient critiqué dans ce site,n'ont qu'à lui présenter des excuses officiellements.<br /> C'est la victoire de la démocratie!Bon courage Combattant Gabriel Maindo!Continuez comme ça!<br /> <br /> Posté par Edouard Kalonji, 09 juillet 2007 à 18:28<br /> La Cenco doit arreter d'hypnotiser le peuple Congolais<br /> Nous demandons simplement aux responsanbles de cette fameuse Cenco de focaliser leur attention cette fois-ci au nettoyage pure et simple de leurs soutanes et non de la politique du pays. Et surtout nous leur demandons de ne pas associer le valeureux peuple Congolais dans la gestion de la confusion et contradiction creees par eux-memes.<br /> <br /> C'est quand meme ridicule et enervant d'entendre de la bouche du Monseigneur appeller Kabila et son equipe: "Les elus du peuple" pendant que le Cardinal Etsou avait de sa part denonce la tricherie a haute voix.<br /> <br /> Le peuple Congolais doit mettre en tete que s'il ya insecurite, la mesere, le manque de transparence dans les contrats miniers, vente du pays aux etrangers cette Cenco est la premiere responsable a pointer du doigt car c'est bien elle qui avait induit le peuple en erreur en l'incitant a aller voter pour les etrangers pendant que le peuple de son cote soupconnait la tricherie.<br /> <br /> Requete: Peuple Congolais, mokolo bokozua occasion ya kotumba Kabila, bobosana ba sango te. A suivre...<br /> <br /> Democrate et membre de l'academie silencieuse<br /> <br /> Posté par Belly Moke, 10 juillet 2007 à 18:53<br /> La Cenco doit arreter d'hypnotiser le peuple Congolais<br /> Nous demandons simplement aux responsanbles de cette fameuse Cenco de focaliser leur attention cette fois-ci au nettoyage pure et simple de leurs soutanes et non de la politique du pays. Et surtout nous leur demandons de ne pas associer le valeureux peuple Congolais dans la gestion de la confusion et contradiction creees par eux-memes.<br /> <br /> C'est quand meme ridicule et enervant d'entendre de la bouche du Monseigneur appeller Kabila et son equipe: "Les elus du peuple" pendant que le Cardinal Etsou avait de sa part denonce la tricherie a haute voix.<br /> <br /> Le peuple Congolais doit mettre en tete que s'il ya insecurite, la mesere, le manque de transparence dans les contrats miniers, vente du pays aux etrangers cette Cenco est la premiere responsable a pointer du doigt car c'est bien elle qui avait induit le peuple en erreur en l'incitant a aller voter pour les etrangers pendant que le peuple de son cote soupconnait la tricherie.<br /> <br /> Requete: Peuple Congolais, mokolo bokozua occasion ya kotumba Kabila, bobosana ba sango te. A suivre...<br /> <br /> Democrate et membre de l'academie silencieuse<br /> <br /> Posté par Belly Moke, 10 juillet 2007 à 18:54
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B
Nous demandons simplement aux responsanbles de cette fameuse Cenco de focaliser leur attention cette fois-ci au nettoyage pure et simple de leurs soutanes et non de la politique du pays. Et surtout nous leur demandons de ne pas associer le valeureux peuple Congolais dans la gestion de la confusion et contradiction creees par eux-memes.<br /> <br /> C'est quand meme ridicule et enervant d'entendre de la bouche du Monseigneur appeller Kabila et son equipe: "Les elus du peuple" pendant que le Cardinal Etsou avait de sa part denonce la tricherie a haute voix.<br /> <br /> Le peuple Congolais doit mettre en tete que s'il ya insecurite, la mesere, le manque de transparence dans les contrats miniers, vente du pays aux etrangers cette Cenco est la premiere responsable a pointer du doigt car c'est bien elle qui avait induit le peuple en erreur en l'incitant a aller voter pour les etrangers pendant que le peuple de son cote soupconnait la tricherie.<br /> <br /> Requete: Peuple Congolais, mokolo bokozua occasion ya kotumba Kabila, bobosana ba sango te. A suivre...<br /> <br /> Democrate et membre de l'academie silencieuse
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B
Nous demandons simplement aux responsanbles de cette fameuse Cenco de focaliser leur attention cette fois-ci au nettoyage pure et simple de leurs soutanes et non de la politique du pays. Et surtout nous leur demandons de ne pas associer le valeureux peuple Congolais dans la gestion de la confusion et contradiction creees par eux-memes.<br /> <br /> C'est quand meme ridicule et enervant d'entendre de la bouche du Monseigneur appeller Kabila et son equipe: "Les elus du peuple" pendant que le Cardinal Etsou avait de sa part denonce la tricherie a haute voix.<br /> <br /> Le peuple Congolais doit mettre en tete que s'il ya insecurite, la mesere, le manque de transparence dans les contrats miniers, vente du pays aux etrangers cette Cenco est la premiere responsable a pointer du doigt car c'est bien elle qui avait induit le peuple en erreur en l'incitant a aller voter pour les etrangers pendant que le peuple de son cote soupconnait la tricherie.<br /> <br /> Requete: Peuple Congolais, mokolo bokozua occasion ya kotumba Kabila, bobosana ba sango te. A suivre...<br /> <br /> Democrate et membre de l'academie silencieuse
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Je félicite le Combattant MAINDO pour sa pugnacité et détermination de n'avoir jamais cessé à reclamer la tenue du Congrès.Aujourd'hui,nous lui accordons raison et ceux qui l'avaient critiqué dans ce site,n'ont qu'à lui présenter des excuses officiellements.<br /> C'est la victoire de la démocratie!Bon courage Combattant Gabriel Maindo!Continuez comme ça!
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