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11 septembre 2007

Zaidi NGOMA confirme son empoisonnement par le regime de KIN+

Dans l'interview qu'il a eu avec 2 journaux congolais " La prosperité et Forum des as"

DEGUERPI SANS EGARD A SON RANG Z’Ahidi Ngoma, un calvaire qui déshonore le pays Comme dans un théâtre de chez nous, les passants et occupants des alentours de la résidence de Z’Ahidi Arthur Ngoma ont été conviés à un spectacle désobligeant. Un ancien Vice-président de la République, jouissant d’un certain nombre d’avantages aux termes d’un décret présidentiel, dont une maison de l’Etat, en train d’être déguerpi! -------------------------------------------------------------------------------- Scène dépassant tout entendement, peu importe de quelle côté se trouve la raison. C’est le Congo qui étale, si besoin en est encore de plus, sa honte, ses turpitudes. Des gros camions de l’Hôtel de ville mobilisés et prêts à transporter les effets de Z’Ahidi Arthur Ngoma dont une partie se trouvait déjà hors résidence, c’est-à-dire dans la rue, pour être gardés ‘‘dans un entrepôt de l’Etat’’, selon les termes de la lettre du ministre Mayobo. Dans l’enceinte de la résidence, que doit en principe occuper le Premier ministre Antoine Gizenga, les effets de l’ancien Vice-président sont dehors! Au fait, le leader du Camp de la patrie, encore convalescent, assistait impuissant et consterné à la mise hors parcelle et dans la cours, de ses biens. Les milliers de policiers, présents sur les lieux depuis dimanche soir (heure à laquelle on ne peut pas venir logiquement faire déguerpir quelqu’un), obéissaient, peut être avec un peu plus de zèle, aux ordres de la hiérarchie. Tout accès à cette résidence était strictement interdit. Surtout pour la presse qui due rencontrer une nette opposition de la part de nombreux policiers affectés, déployés du reste dans tous les alentours de Z’Ahidi et au dedans de la parcelle. Un déploiement impressionnant, autant les effets mis dehors dans la rue attiraient la curiosité des parents et écoliers des écoles avoisinantes. C’est dans ce contexte tout à fait particulier et tendu que Z’Ahidi Ngoma s’est résolu à venir vers la grille d’entrée pour honorer la presse venue s’enquérir de la situation. Ce, à un moment où beaucoup de confrères s’étaient déjà lassés d’attendre et étaient repartis. Forum des As a eu le privilège d’approcher l’homme du Camp de la Patrie, apparemment affaibli, non seulement par ce coup d’humiliation et par son état physique d’après l’hospitalisation en Afrique du Sud, mais surtout parce que, depuis cette occupation dimanche soir jusqu’au moment où il se confiait à la presse lundi vers 14 heures, il n’avait encore rien mis sous la dent. Pire, il n’a pas pu prendre même ses médicaments, tant tout était sens dessus, sens dessous! Il faut dire qu’un incident a failli être au rendez-vous. Quand les journalistes et quelques visiteurs (plus ou moins quatre personnes) ont voulu raccompagner l’ancien Vice-président à l’intérieur pour constater l’ampleur de l’humiliation. Ce qui fut finalement fait, après quelques coups de gueule échangés entre les policiers et les partisans d’‘‘Arthur’’. Tout est dehors et en sens dessus, sens dessous au point que Z’Ahidi Ngoma éprouverait des difficultés pour retrouver un carnet ou une farde contenant un dossier important. Selon les documents nous remis, l’ordre est venu de la Présidence de la République et, répercuté par Godefroid Mayobo. ‘‘Sur ordre de Son excellence Monsieur le Président de la République, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir requérir la Police en vue d’évacuer les effets de Monsieur Arthur Z’Ahidi Ngoma vers un entrepôt de l’Etat, et ce, jusqu’à nouvel ordre ...’’, ainsi s’adressait Godefroid Mayobo au Procureur général du Parquet de la Gombe en date du 29 août 2007. Z’Ahidi parle de la République bannanière et dénonce dans l’interview nous accordée le non respect des engagements pris.? Forum des As : Bonjour Mr le vice-président, qu’est-ce qui se passe ? Il se passe un spectacle digne de la République bananière. Savoir que à l’issue de la transition, les anciens vice-présidents ont bénéficié du décret du chef de l’Etat, leur accordant, notamment ce droit qui est normal, une résidence. J’attends cette résidence depuis et jusqu’aujourd’hui, malgré que j’ai reçu les gens de la présidence et à haut niveau, malgré tout ce qu’ils ont pu me dire, la seule réponse que j’ai obtenu c’est à mon arrivée de l’Afrique du sud où j’étais hospitalisé pour des raisons que vous connaissez, c’est d’abord d’être entouré par 500 policiers. Et c’est chose qui a été réitérée hier soir. Ils ont entouré la maison, ils ont passé la nuit ici avec moi. Et je vous dirais qu’il y a aussi les militants du palu qui sont venus, à quel titre et de quel droit, je ne sais pas. Sommes –nous dans un parti-Etat ou des partis- Etats, je n’en sais rien mais est-il que ils sont restés là toute la nuit là et ce matin ils ils ont envoyé des inspecteurs pour commencer à évacuer mes affaires. Ils sont en train de les évacuer comme vous le voyez. Bon, nous sommes là, nous n’avons pas une armée, même si nous en avions, nous sommes avant tout des démocrates. Et nous sommes en droit de penser que la République démocratique du Congo commençait à mériter ces couleurs, mais apparemment, nous sommes toujours dans le caporalisme. Voilà. M. le vice- président, est-ce que vous aviez été au moins avisé de ce déguerpissement ? ça aurait été très aimable, je crois que c’était hier vers 18 heures que mes gars sont venus me dire que voilà, nous sommes cernés. Nous sommes cernés bon, ce n’est pas la peine de bouger. Vous n’êtes pas une force suffisante pour vous y opposer, et puis nous ne sommes pas là pour nous opposer à des décisions de l’Etat si tant est que c’est des décisions qui sont conformes au droit. Mais ont tient bon ! Il semblerait qu’ on vous a retiré votre garde ? On a en tout cas kidnappé l’un de mes gardes qu’on a envoyé, je ne sais pas où à la primature là- bas, ça devient aussi une prison. Et il a été tabassé et maintenant, on me dit qu’il est à Kin Mazière. J’attends toujours qu’il arrive si non moi- même j’irais là bas, parce qu’il n’a rien fait, s’il y a un coupable, c’est moi qu’on doit arrêter. Il semblerait que vous-même, vous auriez agressé un inspecteur ou un policier ici ? Ce n’est pas ma nature d’agreser qui que ce soit. Ce n’est pas ma nature, je crois que vous me connaissez suffisamment, pour savoir l’esprit d’humanité avec laquelle je traite mes compatriotes. Et d’ailleurs les deux inspecteurs qui sont là, je les ai convoqués pour leur dire clairement que contre vous je n’ai rien, parce que je sais que vous répondez à des instructions, à des ordres et devez les exécuter. Donc contre vous. C’est en toute quiétude qu’ils font leur travail. Il y a des sources qui disent qu’on vous aurait proposé deux endroits et que vous auriez refusés ? Qu’on me dise lesquels… On nous parle entre autre d’une résidence de M. Mokia sur Haut- commandement ? Soyons sérieux! la résidence de Mr mokia est aujourd’hui occupée par le RCD je crois. Et puis, je n’ai rien contre mon ami Mokia, mais il a été promis aux anciens vice-présidents une maison de l’Etat. Vous me voyez demain, entrain d’être expulsé de la maison de Mokia parce que, le budget n’a pas payé le loyer. C’est de loyer à sept mille dollars. Est-ce qu’ils sont capables de maintenir 5 ans durant entrain de payer régulièrement ? C’était encore un piège sur lequel, avec un peu de maturité on ne tombe pas. Que comptez-vous faire présentement, du moment où la situation semble irréversible ? Je suis congolais, je crois que je suis dans la République. Je l’ai souvent dit: ici, c’est le Camp de la Patrie et, mon frère, j’habiterai où je veux au Congo, c’est-à-dire dehors. Je serai là, je mettrai mes affaires là-bas dehors, je serai là avec mes affaires pour faire plaisir à leurs excellences. Est-ce qu’on peut vous traiter de SDF, c’est-à-dire sans domicile fixe ? Je suis un véritable SDF, je ne crois pas que c’est un statut auquel je rêvais mais, je dois me rendre en évidence que je suis véritablement un SDF. J’aurais même pu bénéficier avec la petite compatie, d’un téléphone un peu plus attendu mais je n’ai même pas droit à un téléphone. Donc SDF, je le suis. On vous a même arraché votre téléphone ? Non on m’a pas arraché mon téléphone, Ils ne sont allés jusque là. Je crois que les policiers sont des hommes courtois, ils savent à qui ils ont affaire. Mais ils répondent à des injonctions et ils doivent les exécuter. Que voulez vous, je n’ai pas à les mettre en difficulté, même si l’ordre est manifestement illégal. C’est un ordre qui a été signé par le chef de l’Etat il faut qu’on se le dise ! C’est le chef de l’Eta qui a ordonné cela. Son téléphone je ne l’ai pas et il ne m’appelle jamais ! Donc par conséquent je n’ai pas parlé avec lui, je n’ai même pas eu ce privilège de parler avec mon ancien chef de la transition. Vous pensez que il n’a pas respecté les prescrits de son ordonnance vous accordant un certain nombre d’avantages ? Manifestement, nous sommes dans l’exacticisme de non respect des engagements pris. Alors sur quoi pouvons-nous fonder la confiance, dans cette nouvelle république congolaise? Il semble maintenant que le plus grand chantier soit le chantier de violation des droits fondamentaux des libertés des citoyens. Est- ce le chantier de la reconstruction nationale, j’en doute. Vos effets, excellence, sont orientés vers un entrepôt de l’Etat ? Non, non, non, personne n’orientera mes effets vers un quelconque dépôt de l’Etat. on a failli me tuer ici avec du poison , j’étais chez moi, à plus forte raison dans le dépôt de l’Etat ou je ne serais pas là pour voir qui traite mes affaires, je ne pourrais même plus les récupérer parce qu’ils seront pollués par des poussières noires, qui deviennent la culture nouvelle de la république Quelles dispositions prenez-vous parce qu’il y a quand même des effets qui coûtent cher ? Je ne suis pas un sel, mes effets seront, je préfère les voir abîmés dehors que les mettre dans les dépôts de l’état.Encore faut-il avoir un peu de confiance en l’Etat concerné. Mais à l’état actuel des choses, je pense qu’il n’y a pas de fondement pour avoir cette confiance. C’est moi qui vous remercie de votre patriotisme parce que, j’ai souvent dit : la démocratisation, ce n’est pas qu’un mimétisme institutionnel, d’un pouvoir qui arrête le pouvoir, séparation de pouvoir, foutaise! C’est aussi une culture. Et elle repose surtout sur des forces qui défendent la démocratie dont les journalistes. Vous venez d’en apporter la preuve maintenant, j’en suis le bénéficiaire et je vous dis pour cela, merci. Propos recueillis par Gerry BOTELUA _________________ Samy Musampa Batena Babo Liège Belgique Notre E-mail: sammusampa@hotmail.com Notre Blog : http://udpsliege.afrikblog.com/

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Commentaires
M
les ennemis des congolais sont des cogolais elles-même.pourquoi un vice-président de la république du congo et président de force de futur peut etre ridiculisé comme ça.D'ailleur ce lui même zaidi qui a voulu qu'il soit comme ça.tout congolais etaient dérriere lui.il se laisse derouler par les igele ifoto et consors.moi qui vous parle j'etait son garde du corps dans l'epoque de 1+4 .
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