Radio milles collines ou haine gouvernementale à l’endroit de BDK
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De : | mantoto bula (bula_mantoto@yahoo.fr) |
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Envoyé : | jeudi 17 janvier 2008 14:23:35 |
À : | sammusampa@hotmail.com |
Salut Sam,
J'espère que tu vas bien. Moi ça va. Voici l'article dont je t'avais parlé. Je te prie de le publier si possible.
Merci d'avance
Blaise
Radio milles collines ou haine gouvernementale à l’endroit de BDK
La déclaration du ministre de l’information du gouvernement provincial (Bas-Congo) du 07 janvier dernier sur la radio Okapi selon laquelle BDK constitue un danger pour la province et la république résonne comme un appel à l’haine à l’endroit des adeptes de ce mouvement.
Force est donc de constater que l’on s’achemine vers un conditionnement aveugle des esprits à la haine comme ce fut le cas à la « radio mille collines de triste mémoire ». Cette comparaison peut être qualifiée d’oser mais mérite qu’on y fasse allusion au moment où tout un gouvernement provincial par le biais de son ministre de l’information verse dans cette espèce de propagande antipathique contre BDK.
Instrumentalisé toute une population en présentant BDK comme un danger pour la province et la république, c’est se faire passer pour la « Radio mille collines de triste mémoire » autrement dit une caisse de résonance de Kabila. Et ce dernier nul ne l’ignore, est déterminé à trouver un prétexte pour liquider Ne Muanda Nsemi et son mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo.
S’ il faut parler du danger pour la république, il y a lieu de se poser la question : « Qui de Joseph Kabila ou de BDK constituent réellement un danger pour le Congo-Kinshasa ?
Aujourd’hui, le peuple congolais ne doute plus un seul instant que le vrai danger pour le pays demeure Kabila. Cet ex-enfant soldat intronisé à la suite d’une mascarade électorale a restauré la dictature au Congo-Kinshasa. Il a décapité l’opposition institutionnelle de son chef de file et lui fait jouer un rôle de figuration. Il a entrepris une chasse à l’homme contre non seulement les politiques issus de l’opposition mais aussi tout citoyen s’opposant à sa doctrine de pensée unique. Il a assujetti le pouvoir judiciaire, la mercuriale du parquet général de la république titrée « Les outrages envers les autorités et les offenses envers le Chef de l’Etat » prononcée à la rentrée judiciaire 2007-2008 illustre bien cet assujettissement. Sous son diktat, la presse est muselée. Les journalistes, les libres penseurs qui osent dénoncer ses dérives sont assassinés, torturés, persécutés… La recréation se prolongeant infiniment, les ministre, les généraux et officiers supérieurs fidèles à lui se livrent à la corruption, au trafic d’armes voire de drogues, à la torture aux assassinats… sans faire l’objet ni de poursuites judiciaires, ni de condamnations. Il dispose d’une milice connue sous le sigle « GSSP », une bande de tortionnaires et sanguinaires. De surcroît, ce même Kabila a concocté avec ses frères Laurent Nkunda, Paul Kagame…le plan de la balkanisation du pays. Il va sans dire que avec lui, le pays est tout sauf une démocratie.
Chers compatriotes, ne nous trompons pas de cible. BDK n’est pas un danger pour la république. Toute cette propagande de haine vise à le discréditer au sein de l’opinion publique nationale et internationale de manière à justifier les tueries récurrentes de ses adeptes. Kabila, par certains de ses ministre interposés, est entrain d’inoculer dans notre pays, le syndrome « Radio milles collines ». Quand on prend conscience des conséquences incalculables d’une telle démarche, il y a lieu de constater que le danger public numéro 1 pour la république, c’est bien lui. Il va de soi que l’emploi de la force reste le seul moyen pour écarter du pouvoir, ce danger nommé Kabila avant que ce syndrome ne gangrène profondément notre cher Congo et provoque sa balkanisation.
Attendre jusqu’en 2011, ce sera trop tard. Il doit partir maintenant. Et par les armes, si nécessaire. Ne laissons pas, ce danger incarné par Kabila et sa bande, s’incruster.
Blaise B. Mantoto
Courriel : bula_mantoto@yahoo.fr