Massamba remet à Tshisekedi un vade mecum du 1er congrès de l’UDPS
La remise officielle, par le coordonnateur Remy Massamba, des propositions pour la tenue du 1ier congrès de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), au président national Etienne Tshisekedi, s’est faite dimanche 4 juillet à Bruxelles, dernier jour des Etats généraux de la branche extérieure de ce parti.
Les délégués, venus de l’Allemagne, du Canada, de la France, de la Grande Bretagne, de l’Irlande, du Norvège, du Pays-Bas, de la Suède et ceux de la Belgique ont tenu leurs états généraux du 2 au 4 juillet pour faire l’inventaire de la situation de leur parti et réfléchir sur les travaux de préparation du 1ier congrès de l’UDPS.
Pendant trois jours, les délégués ont affiné leur stratégie, affûté leur diplomatie, fixé leur contribution financière pour l’organisation des premières assises nationales de leur parti. A cette occasion, ils ont réaffirmé leur détermination pour la conquête du pouvoir d’Etat lors des prochaines échéances électorales en 2011 en République démocratique du Congo (RDC).
Pour le dernier jour de leurs travaux, ils ont été honoré de la présence du président national de leur parti, Etienne Tshisekedi et de Remy Massamba, coordonnateur chargé de l’étude de l’organisation et de la tenue du 1ier congrès de l’Udps.
C’est à l’issue des travaux des Etats généraux que ce dernier a remis au président national un volumineux document sur les conclusions du travail de sa commission effectué durant 80 jours. Pour l’ancien secrétaire général, le parti est « prêt » pour la convocation de ces Assises « historiques ». Il s’est adressé avec fougue aux délégués et a martelé toute sa confiance pour la victoire électorale de son parti.
De son côté, Tshisekedi a invité le peuple congolais au-delà des représentants de l’Udps/extérieur à poursuivre la lutte avec la même détermination pour que « la conquête du pouvoir soit effective ». Il a confirmé son retour à Kinshasa avant la fin de l’année et sa volonté de se porter candidat à la magistrature suprême.
Qu’est-ce qui a changé pour qu’il adhère aujourd’hui dans le processus électoral qu’il a vilipendé en 2006 ? Pour la figure emblématique de l’opposition congolaise, la communauté internationale a rejoint l’UDPS pour faire le même « constat d’échec » des institutions issues des élections « bâclées » de 2006.
Maintenant, il va falloir faire pression ensemble, le peuple congolais et la communauté internationale pour que « les choses aillent mieux ». Revenant sur l’imbroglio qui a régné dans son parti, il a affirmé que les « morceaux de l’Udps vont se recoller durant le congrès » !
Ali Kalonga