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24 mars 2006

Joseph Kabila » Le plus petit commun dénominateur

« Joseph Kabila » Le plus petit commun dénominateur
(GabonDirect.net 24/03/2006)

Oui Mme
Brackman, Joseph Kabila est incontestablement « une image de synthèse », « le plus petit commun dénominateur capable de rassembler tout le monde », comme vous l’avez souligné dans votre article intitulé « L’acteur : Joseph Kabila », paru dans les colonnes du journal le soir, édition Namur/ Luxembourg du week-end (Samedi 18 et dimanche 19 février 2006 ;
Par ces affirmations ci-haut relevées,
Mme Brackaman semble rejoindre Matshotsho qui, dans son article intitulé « Joseph Désiré Mobutu-Joseph Kabila : l’Histoire serait-elle en train de se répéter ? lu sur Internet en Février dernier c’est autour de joseph Kabila qu’ennemis et alliées de Laurent desidé Kabila ont trouvé un compromis pour la réalisation rapide de leurs desseins au Congo. « Le plus petit commun dénominateur » a donc rassemblé autour de sa personne les Balubakat, les Katangais, la survivance de l’AFDL à Kinshasa, les Rwandais, les Burundais, les Ougandais, les Namibiens, les Angolais, les Zimbabwéens, la communauté internationale et… les assassins de Laurent Désiré Kabila.



De nombreuses présomptions régulières et concordantes semblent étayer l’hypothèse de Matshotsho selon laquelle les initiateurs du complot ourdi pour l’assassinat de Laurent Désiré Kabila auraient pu contacter Joseph Kabila. En effet : par sa succession à Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila a profité de l’assassinat de son père.



Depuis plus de cinq années qu’il est à la magistrature suprême de la RDC, Joseph Kabila n’a pas organisé un procès digne de ce nom à même d’établir des responsabilités sur l’assassinat de son père ;



Depuis son avènement à la magistrature suprême de la RDC, Joseph Kabila entreprend d’effacer systématiquement les traces de son défunt géniteur : les C.P.P., la chaîne des cantines populaires, les différents centres de recherches stratégiques… ont été purement et simplement effacés, tandis que le service des réserves stratégiques n’existe plus que de nom ;



L’armée nationale sur laquelle reposait l’espoir de Laurent Désiré Kabila pour bouter les agresseurs de la RDC et les traquer jusqu’à leur dernier retranchement n’existe à ce jour que de nom ;



Le pillage systématique des mines du Katanga et d’énormes détournements impunis des deniers publics empêchent l’œuvre de la reconstruction nationale tant vantée ;



L’absence d’une administration publique efficiente et fiable, de même que celle de la justice fait que l’anarchie et le désordre se sont amplifiée à tous les niveaux, transformant ainsi la RDC en une jungle où ne prévaut que la loi du plus fort.



Clé de voûte de l’architecture institutionnelle de la RDC depuis l’assassinat de son père (Président de la République, chef du gouvernement, comandant suprême des forces armées) et « initiateur du PPRD (le parti politique le plus liquide du pays depuis sa création en 2002), Joseph Kabila est réellement (comme le démontre Mme Brackman dans son article susmentionné) l’unique acteur politique congolais qui jouit de la confiance de tous ceux que la RDC intéresse au plus haut point.



C’est pourquoi, en dépit de ses nombreuses maladresses et contre-performances justifiées en partie par son insuffisance intellectuelle et son manque d’expérience, Joseph Kabila conduit allégrement la barque RDC. C’est que, la colonie internationale depuis sa création en 1885 par la puissance de l’époque, la RDC n’a pas trouvé meilleure sentinelle depuis Léopold II Roi Belge et le Maréchal Mobutu Sese Seko. Ce qui justifie tant de sacrifice à la fois physique (Louis Michel, Thabo Mbeki, Geheno…), financiers (la Belgique, l’Union Européenne, Nations-Unies) qu’humains (Nations-Unies…)



Consentis pour la concrétisation des objectifs des grandes puissances d’aujourd’hui enfermées sous l’appellation communauté internationale.



Cette communauté internationale (c’est un secret de polichinelle) ne jure aujourd’hui que par l’atomisation de sa veille colonie, à l’instar de l’ex-Union Soviétique et de l’ex-Yougoslavie. Dans ce processus d’implosion de la RDC, le Rwanda trouvera son pain béni soit en annexant le Kivu (région de l’est de la RDC) soit en s’associant avec cette riche province de la RDC dans une espèce de confédération. Il en sera de même pour l’Ouganda vis-à-vis du riche district aurifère et pétrolifère de l’Ituri. Pour leur part, les Katangais pourraient saisir l’opportunité pour réaliser leur rêve séculaire : l’autonomie du Katanga (riche province minière).



Le pion majeur pour la concrétisation de ce schéma semble être « le plus petit commun dénominateur » de Collette Brackman, Joseph Kabila. Bien que largement sous-informé et victime d’une grande désinformation, le peuple congolais observe et réfléchit. Hier les congolais ont chanté et dansé à la gloire du « guide » Mobutu, mais ce dernier doit avoir emporter dans sa tombe d’amers souvenir de ce même peuple au cours de ses derniers jours.



Aujourd'hui, avec des textes taillés sur mesure (sous la dictée de Louis Michel Commissaire européen en charge de l'humanitaire, et de la communauté internationale), qui lui ont fait sauter tous les obstacle virtuels (âge,niveau d'études, expérience professionnelle, statut militaire), avec l'exclusion de l'UDPS (le plus organisé et le plus populaire de tous les partis politique congolais) du processus électoral actuel, avec l'usage abusif des moyens de l'Etat ( finances, matériels, forces armées et polices, services de renseignement.) sous les applaudissement nourris de louis Michel et de la communauté internationale, le jeune Président Congolais piaffe d'impatience devant son plébiscité en vue à l'issue d'un vote dont le processus se trouve fondamentalement viciée. L'entrée fracassante dans son giron des griots de tous bords ( de Kin Kiey Mulumba, le propagandiste de Paul Kagamé, au « fidèle des fidèles » Mobutiste, Kithima Bin Ramazani) a achevé de planter le décor.

N'en déplaise peut-être à Collette Brackman et autres propagandistes du Figaro qui croient que les jeux sont ainsi faits, le pari de Joseph Kabila et de ses commanditaires n'est pas encore gagné.


Devant le bilan désastreux de cinq années de pouvoir du fils de Laurent Désiré Kabila, les Congolais ne sont plus dupes. Désormais, ils doutent de la sincérité de Joseph Kabila, de son patriotisme (pour ne pas dire ses origines) et de son aptitude à sauver la RDC. Aussi des stratégies de sauvetage de
dernière minute sont-elles concoctées nuit et jour à Bruxelles, à paris, à Libreville, Brazzaville etc...par les congolais pour mettre un terme au processus de balkanisation de la République démocratique du Congo.

Gabondirect.net

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Commentaires
B
Merci ...
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N
puor quoi tous se commentaire apros pos des notre presidnet nous ici aux etat unis nous nous somme reunis puor voter notre president
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UDPS LIEGE
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